Comment les données de CanPath peuvent soutenir la recherche sur le cancer du sein

Affichés octobre 31, 2023

Graphique présentant les données de CanPath sur le traitement du cancer du sein. Plus de 7 800 participantes canadiennes à CanPath ont déclaré un diagnostic de cancer du sein et plus de 7 300 ont déclaré recevoir un traitement. 7 346 participantes ont déclaré recevoir un traitement, 6 407 ont déclaré avoir subi une intervention chirurgicale, 5 044 ont déclaré avoir reçu une radiothérapie, 3 510 ont déclaré avoir reçu une chimiothérapie et 1 359 ont déclaré avoir reçu un autre traitement.

Le cancer du sein ne s’arrête pas à la fin du mois d’octobre, pas plus que l’engagement de CanPath à travailler en partenariat pour prévenir les maladies chroniques et le cancer et à fournir aux scientifiques une plateforme pour mener des recherches novatrices.

Publications récentes

Newell et ses collègues ont récemment publié dans Current Developments in Nutrition un article sur leur étude explorant le lien entre les différents types de graisses présentes dans le corps et le risque de développer un cancer du sein. Ils voulaient comprendre comment les acides gras individuels pouvaient affecter ce risque, en particulier lorsque des facteurs tels que le lieu de vie, le statut ménopausique et le rapport taille-hanche sont pris en compte.

À l’aide de données provenant de participants au projet Alberta Tomorrow (ATP) et au BC Generations Project (BCGP), les chercheurs ont découvert que la relation entre les acides gras et le risque de cancer du sein était très complexe ! Chez les femmes préménopausées de l’ATP, certains acides gras n-3 à longue chaîne semblent être liés à un risque plus élevé de cancer du sein. En outre, chez les participantes au BCGP, d’autres acides gras, comme le DHA et l’ensemble des acides gras n-3 à longue chaîne, étaient associés à une diminution du risque de cancer du sein lorsque le rapport taille-hanche était inférieur à un certain niveau.

L’étude souligne que l’influence des acides gras sur le risque de cancer du sein peut varier en fonction du lieu de résidence et d’autres facteurs tels que le statut ménopausique et la morphologie. Elle montre que la prédiction du risque de cancer du sein sur la seule base du statut en acides gras est complexe et peut ne pas donner une image complète. Il est important de comprendre ces complexités pour améliorer les stratégies de prévention et de traitement du cancer du sein dans diverses populations.

Projets en cours

La Dre Jennifer Brooks, directrice exécutive de CanPath, utilise les données de CanPath pour contribuer au projet Confluence, qui vise à créer une vaste ressource de recherche de plus de 300 000 cas et 300 000 témoins d’ascendances différentes. Le projet Confluence est un effort ambitieux visant à élargir notre compréhension de la génétique du cancer du sein. Bien que des recherches antérieures aient permis d’identifier plus de 180 localisations génétiques communes liées à la maladie, il est clair que le cancer du sein est influencé par une interaction complexe de nombreux gènes, chacun ayant des effets mineurs. L’inclusion de CanPath dans le projet Confluence garantit que les Canadiens, y compris les populations minoritaires sous-représentées, sont bien représentés dans cet effort de recherche international.

Données disponibles

Plus de 7 800 participants canadiens à CanPath ont déclaré un diagnostic de cancer du sein et plus de 7 300 ont déclaré recevoir un traitement.

Webinaires récents

Le Dr Darren Brenner a récemment fait une présentation lors d’un webinaire CanPath sur la différence biologique entre le cancer du sein à début précoce et le cancer du sein diagnostiqué chez les femmes plus âgées. Il a utilisé les données de CanPath pour examiner l’impact des facteurs liés au mode de vie, des facteurs reproductifs et des antécédents familiaux et médicaux sur le risque de développer un cancer du sein à un stade précoce.

Avec l’aide de sept cohortes régionales, CanPath fournit aux chercheurs les informations nécessaires pour comprendre comment la génétique, l’environnement, le mode de vie et les comportements affectent et contribuent au développement des maladies chroniques et du cancer chez les Canadiens.

Bien que ces données soient très personnelles, les Canadiens ont dit à maintes reprises qu’ils voulaient que leurs données soient utilisées pour la recherche, pour prédire le cancer plus tôt et pour améliorer les régimes de traitement. Grâce à la richesse des données recueillies auprès de plus de 330 000 participants canadiens et aux efforts des chercheurs, nous commençons à voir des tendances réelles et nous pouvons contribuer à changer l’avenir du cancer du sein !